Journée mouvementée… Pour changer!

Je sors les chiens et comme d’habitude, je surveille papy
Loki. Mais bon, je ne suis pas à dix centimètres quand même… Il tourne en rond
pour faire ses besoins et tout à son affaire, il ne regarde pas où il va. Je le
vois arriver, comme au ralentit, mais pas le temps de réagir. Loki a posé une
patte sur la margelle de l’étang et la suivante… dans le vide. Il a disparu
quelques secondes avant d’émerger. Je l’ai récupéré par la peau du cou au
risque de moi aussi prendre un bain… Je crois qu’il n’a même pas eu le temps de
comprendre ce qui lui arrivait, sinon qu’il était trempé. Bref essuyer le papy.
14 ans ½, ça devient vieux pour ce genre d’exploits !

À midi, j’ai récupéré Dwyn qui a été castré le matin. Il devait encore être
endormi… Tu parles: à peine rentré et en grande forme! Je ne vais pas m’en
plaindre!
À peine rentrée je vois le grand chat (possible papa aussi) allongé tranquille
sur le banc. Bon, tout va bien. Je descends les marches et je m’assieds sur les
dernières marches. Après un moment d’hésitation, beau monsieur est venu me
faire un vrai câlin. Pas daigner se laisser caresser, non, se frotter lui-même
à grands coups de tête. Et me voilà liquéfiée tandis qu’il repartait.

Après-midi plus calme et visite de Patricia. Je prends alors
rouquin dans mes bras et j’ai droit à de gros ronrons. Les autres, c’est
toujours plus mitigé, mais ça va venir !

Une fois seule, ne boudant pas mon plaisir, je reprends le
rouquin qui me refait des ronrons, mordille mes doigts, adore que je lui
caresse le ventre et entre les petits orteils. Bref, me fait un cinéma complet,
il est doué pour ça. Sauf qu’il n’est pas doué que pour ça. À peine redéposé
dans le panier qu’il me regarde et, sans doute pour revenir près de moi se met
à grimpigner… et tombe du panier ! Même pas peur, même pas miaulé, la
frayeur a été pour moi… Deux en un jour ça commence à faire beaucoup !

Là, plus d’autre solution que de sécuriser le périmètre du
parc à chat (et même au-delà en prévision d’un avenir sans doute bien
proche !). L’accès sous l’étagère a été barricadé avec des planches
enveloppées d’essuies pour éviter toute chute possible dans l’interstice. J’ai
collé un carton sur la barrière à clairevoie. Ensuite, virer le panier,
remettre le coussin par terre et Philippe a fini par poser un essuie sur lequel
maman s’est installée de suite, suivie des petits. Elle semble contente d’avoir
plus d’espace et si quelqu’un,
chat ou chien passe son nez ou sa truffe pour regarder, c’est le coup de patte
efficace assuré !

Bref, en route pour l’exploration d’un monde un peu plus
grand, mais à moins de deux semaines, je préfère limiter le périmètre et éviter
les rencontres précoces avec les chiens… qui n’ont qu’à bien se tenir. J’avais
petit roux sur mes genoux tout à l’heure quand Sathit est venu le renifler pour
vite repartir dégoûté tellement il s’était fait souffler dessus. Moi qui
croyais Dwyn précoce, je commence à comprendre que je n’ai encore rien vu… Et
ça ne fait que commencer !!!

Et là, je vais me servir un Orval bien mérité, après toutes
ces émotions !

Et quelques photos pour vous, bien sûr!