J’aurais dû en parler hier, quand toute la magie de cet instant était encore comme concentrée…
En passant dans le bas de l’avenue Brugmann hier, presque à la bien nommé Ma Campagne, j’ai vu un homme avec un grand manteau et un chapeau de cuir marcher sur le trottoir avec un grand âne plein de poils.
Mon mari qui comprend vite s’est arrêté et avec son fils, on a couru derrière l’apparition. La brave ânesse du Poitou rentrait chez elle, visiblement excédée par trop de papouilles (St-Nicolas oblige) et, avec son guide humain en avait pour deux heures de marche jusqu’à ses quartiers où l’attendaient ses deux copines… J’ai été les seules à leur parler… Les autres passants s’écartaient parfois juste étonnés.
Il en faudrait plus des meneurs d’ânes et de chevaux dans nos villes sans âme… Ils pourraient y marteler de nouvelles sentes du rêve!