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Rêve de dragon

Site officiel de Annie Pilloy

Simplement un espace accessible rapidement lorsque l'envie me prend de jeter quelque chose dans la grande toile du rêve...

Salomé

Histoires de bêtes Posted on 13/01/2024 19:31

Salomé: la dernière miss bêtises en date, mais aussi une chatte extraordinairement intelligente et qui a le sens de la contenance.

Tout à l’heure, elle a sauté, avec toute la légèreté dont elle est capable, sur le couvercle de la nourriture des bubulles. Tellement délicate que le couvercle mal fermé s’est affaissé sous son poids et qu’elle est tombée dans le seau. Sans se démonter le moins du monde, elle en est sortie sans aucune élégance et a grimpé sur la table… où elle s’est mise à jouer avec les noisettes d’un air complètement détaché et ce malgré que je riais toute seule. 

Même pas un regard furibard à la mère chat indigne que je suis et qui ose se moquer délibérément d’elle. Elle est très forte! 

Un peu plus tard, elle a voulu sauter sur mon dos depuis le four et a raté son coup. Elle m’a à peine effleurée et est tombée assez lourdement par terre. Vexée, elle est partie derrière le divan à toutes pattes… revenant vers moi peu après, l’air dégagé: quoi? Moi mal? Non, pourquoi ? Il s’est passé un truc ?



Vlady pour les intimes

Histoires de bêtes Posted on 12/01/2024 03:04

Tout a commencé vendredi après-midi. Je croise deux voisins et l’un des deux me dit: « tu veux un chat? J’ai un ami qui… ». Classique, j’ai même trouvé des gens inconnus devant ma porte avec un matou tout aussi inconnu dans les bras et me le tendant.

Stoïque, je réponds: « non non! » En rigolant. 

Mais le voisin ajoute « sans poil », ma voisine se marre, elle me connaît et a vu ma tête changer…

Je lui demande s’il est sérieux: « oui, c’est mon ex-beau-frère et je lui ai déjà parlé de toi. Il a récupéré un chat chez une fille mais il ne veut pas le garder, il a 3 chihuahuas ». Et de prendre son téléphone et d’appeler le gars! Ils discutent un peu, le chat est toujours à placer, je dois l’appeler… Ma voisine rigole de plus belle.

Je rentre et évidemment j’appelle de suite. Son propriétaire a reçu ce chat via le patron d’une « serveuse » roumaine qui avait des chatons dans un petit studio; je n’en saurai pas plus pour son origine. Il me dit que c’est un sphynx, qu’il a eu un don sphynx 14 ans et qu’il est sûr que ce n’en est pas un. Ça fait un an qu’il l’a mais avec ses petits chiens qu’il préfère, il trouve qu’il ne s’en occupe pas bien, qu’il pourrait avoir une meilleure vie ailleurs. 

Bon… je lui dis ok, je vous rappelle plus tard pour prendre rendez-vous. Entre temps j’appelle mon véto qui travaille le week-end. Je prends rendez-vous dimanche pour 15h30. Hors de question qu’un chat sortant de nulle part rentre chez moi « comme ça ». Je rappelle le monsieur et il est convenu que je passe à 14h30 prendre le fauve. 

Jusqu’au bout j’ai eu peur qu’il ne change d’avis. 

Entre-temps, je montre des photos à des amies éleveuses: pour elles ce n’est pas un sphynx, mais il n’a pas les standards du donskoy non plus. 

Dimanche, je pars à temps… sauf que c’était sans compter sur les embouteillages. Ca me laisse le temps de réfléchir à un nouveau nom. Trop de Ramses autour de moi. Les tunnels sont bouchés (vive good move, on est dimanche putain), j’arrive à changer de chemin et j’arrive 15 minutes en retard. C’est le prétexte tout trouvé pour ne pas rester. 

Je sonne, la porte s’ouvre et là… je manque faire demi-tour: le gars est en peignoir! Je prends mon courage à deux mains et je le suis. À l’intérieur, 3 mini chihuahuas et un chat nu couleur chair qui, très vite, est intéressé par les odeurs sur le panier de transport. Calme et curieux. Je le touche: il est « gummy », cette peau inoubliable que je connais si bien. Pas de poils sur le nez, mais pas de vibrisses. Cela doit être un donskoy même s’il n’en a pas les standards. Je m’en fiche des standards.

Sur le carnet de vaccination, il est pucé et toujours au nom de sa première propriétaire. Le monsieur l’a depuis un an et ce chat n’a jamais vu le vétérinaire.

Je donne les friandises que j’avais achetées pour les chiens par politesse et je prétexte les embouteillages pour me sauver. Pour nous sauver…

Je respire un peu une fois dans la voiture.

Je dégote un trajet bis qui me fait gagner la moitié du temps.

Le chat ne bouge pas dans son panier, ne miaule pas. Mon trajet est sinueux et le pauvre vomit, mais ne se plaint toujours pas.

J’arrive à l’avance chez le vétérinaire. Ça me laisse le temps de nettoyer les croquettes qui sont repassées, de mieux le regarder et le câliner un peu. Petit monsieur est toujours curieux et irait se promener si je le laissais faire. 

Avec le vétérinaire pareil: il se frotte pour faire des câlins. À l’auscultation tout va bien. Mais il n’est pas castré et il s’avère qu’il n’a jamais reçu qu’un vaccin il y a plus d’un an… il est né en juin 2022 et en voyant le cachet du vétérinaire, le mien hausse le sourcil. Ce mec n’a pas de cabinet, ne fait que du domicile et n’est pas des plus scrupuleux. 

Conclusion de mon vétérinaire: « il y en a un qui a eu du bol de tomber sur vous »! 

On décide qu’il passera la nuit chez lui: demain il sera testé FELV et FIV, castré et vacciné. Grosse journée pour lui. Et grosse inquiétude pour moi. S’il devait être positif au test, mon vétérinaire s’engage à le garder le temps de lui trouver une bonne maison sans autre chat.

J’ai eu beaucoup de mal à le laisser, même s’il semblait bien dans sa petite cage individuelle, avec sa couverture et une lampe chauffante.  

Vivement demain début d’après-midi pour des nouvelles et en espérant très fort que tout sera ok et qu’il viendra rejoindre ma troupe, jouer avec Spirit et Pandora et dormir en tas avec les autres!

Ah oui, son nouveau petit nom? C’est Vlad. Vlady pour les intimes.



Mamour

Histoires de bêtes Posted on 08/01/2014 01:17

Tout à l’heure, j’ai dû aller au home pour une réunion, disons, difficile.
Au home, il y a Mamour, une ronde damoiselle chat tricolore. Parfois, j’ai pu la caresser dans le jardin, mais pas trop longtemps. Mamour n’est pas une chatte facile. J’avais pu aussi lui ouvrir la porte automatique qui refuse de céder à ses demandes, sale engin.

Lorsque je suis arrivée, Mamour est venue vers moi en me tenant de grands discours et en donnant sa frimousse à frotter.
J’ai dû monter à l’étage, mais en redescendant, Mamour semblait m’attendre et nous a suivi dans la salle de réunion. Tout en continuant à me parler. Et là, j’ai même osé prendre Mamour sur mes genoux (« je sais bien que tu n’aimes pas trop ça d’habitude, mais je crois qu’aujourd’hui c’est possible ») et elle s’est laissée faire de bonne grâce, devant une personne employée du home qui, médusée devant ce tableau, m’a dit redouter le coup de griffe… qui n’est jamais venu.
Simplement Mamour est descendue en racontant encore un peu. Elle s’en est allée par le couloir où un sombre personnage a claqué dans ses mains. J’ai juste dit « On ne chasse pas les chats ».
Et ça, Mamour le sait!



L’ânesse de St-Nicolas

Histoires de bêtes Posted on 03/12/2012 04:06

J’aurais dû en parler hier, quand toute la magie de cet instant était encore comme concentrée…
En passant dans le bas de l’avenue Brugmann hier, presque à la bien nommé Ma Campagne, j’ai vu un homme avec un grand manteau et un chapeau de cuir marcher sur le trottoir avec un grand âne plein de poils.
Mon mari qui comprend vite s’est arrêté et avec son fils, on a couru derrière l’apparition. La brave ânesse du Poitou rentrait chez elle, visiblement excédée par trop de papouilles (St-Nicolas oblige) et, avec son guide humain en avait pour deux heures de marche jusqu’à ses quartiers où l’attendaient ses deux copines… J’ai été les seules à leur parler… Les autres passants s’écartaient parfois juste étonnés.
Il en faudrait plus des meneurs d’ânes et de chevaux dans nos villes sans âme… Ils pourraient y marteler de nouvelles sentes du rêve!



Le pigeon… sauvé deux fois!

Histoires de bêtes Posted on 27/09/2012 02:02

Samedi soir, en sortant les chiens, je vois un petit jeune con de pigeon au bord du précipice (traduisez prêt à tomber dans l’embrasure d’une fenêtre en sous sol). Des gens passent sans le voir et je suis là, perplexe, arrêtée à quelques mètres en train de l’observer, me demandant quoi faire. S’il tombe, il va mourir de faim et pourrir. S’il reste là, il est la proie rêvée du premier prédateur venu, même maladroit.
Je rentre donc les chiens et j’appelle mon voisin, Domenico, qui aime les animaux autant que moi. Il est quand même près de 23 heures, mais rien ne l’étonne de ma part et ne l’arrête lui quand il s’agit d’une bestiole!
A deux, nous parvenons à capturer ce jeune pigeon brun clair qui ne peut pas encore voler et Domenico le ramène chez lui. Il le met au grenier dans une caisse avec du maïs, du pain, des spaghettis et de l’eau.

Tout à l’heure, je vais nourrir les poissons quand je vois passer Barrfind, alias Grand Chat, sur le mur avec un pigeon… brun dans la gueule, poursuivi par Korrigan et qui saute au-dessus de Ruadhan qui tentait de l’arrêter.
Rien à faire il est déjà parti.
J’appelle Domenico et je lui demande où est son pigeon… Il voulait commencer à voler et l’avait mis sur la plate-forme à l’arrière de la maison et il n’y est plus. Quand je lui dit qu’il est dans la gueule de mon chat, je crois qu’il va défaillir.
Sur ces entre faits, Barrfhind revient vers la maison, le pigeon toujours en bouche. Mais il le dépose et c’est Dwyn qui le récupère. Là j’ai une chance. Je raccroche le téléphone et je fonce sur Dwyn qui s’apprêtait à rentrer dans la maison avec sa proie. Il le lâche et je récupère la pauvre petite chose, un peu chiffonnée et trouée mais en surface et je le brandis à bout de bras pour que Domenico, sorti sur sa plate forme, voit que je l’ai récupéré… vivant!
Le pigeon est retourné dans sa boîte au grenier… J’espère qu’il n’est pas mort d’un arrêt cardiaque!
A suivre donc…



La vie secrète des chats… Surtout un!

Histoires de bêtes Posted on 09/02/2012 01:21

J’ai rencontré ce soir, et ce alors qu’ils ont racheté la maison il y a plusieurs années et qu’il devait bien faire moins sept, mes voisins du bout du jardin…
Heureusement ils aiment les chats. Même s’ils en ont marre de ramasser leurs crottes dans leur jardin. Ils pensent même à en acquérir un… Dans le but pas tout à fait innocent qu’il puisse marquer (et donc défendre) son territoire. Je leur ai dit d’emblée de ne pas se faire trop d’illusions à ce sujet, que malgré tous les miens, Aziz, le chat de Catherine rentre régulièrement par la chatière et s’est même retrouvé, je ne sais comment, pendant 24h dans mon couloir… J’aurais pu ajouter que Charbon d’à côté aime bien jouer avec mes chats et que Lilith, quand les chiens sont dedans, se promène dans mon jardin, comme son pote Goliath, comme s’ils étaient chez eux…
A un moment elle me dit « au fait le chat sans poil, celui qui est à moitié une souris, à moitié un chat, c’est à vous? Parce que comme je ne le voyais plus, j’ai demandé à la pharmacienne si elle ne savait pas ce qui lui était arrivé, je m’inquiétais, il a été tellement gentil »… Et d’apprendre que Monsieur Antywy, à la belle saison, s’était rendu deux samedi de suite non seulement dans leur jardin (« et il ronronnait cinq mètres avant d’être près de nous… ») mais qu’il avait fait tout le tour de la maison… Son mari l’a même aidé à remonter sur le mur « il n’est pas doué comme les autres pour grimper sur le mur »…
Les autres qui, eux, ne se laissent pas approcher…
Et qu’elle me demande, quand même, de ne plus multiplier…



Dans la série: ça n’arrive qu’à moi. La perruche

Histoires de bêtes Posted on 04/07/2011 02:15

Posons le cadre: de retour à la maison après un week-end de
travail au Clos, toujours enrichissant et pas mal épuisant…

Mon homme est en répète et je viens de mettre au four un
petit filet pur de porc enrobé de miel et de moutarde et accompagné de morceaux
d’ananas.

Je savoure l’instant sur le pas de la porte lorsque
j’entends un cri strident. Sélèné est sur le petit toit devant la fenêtre et en
arrêt. Bansidh la rejoint aussitôt. Je lève les yeux et j’aperçois sur la
corniche devant la fenêtre du premier étage une perruche grise avec la tête
jaune qui, complètement inconsciente du danger, pousse son cri à de plus belle,
en réponse à celui d’un de ses congénères.

Le temps s’arrête, le calcul est facile: perruche plus 15
chats égal catastrophe inévitable. Je grimpe au premier quatre à quatre et je
trouve la clef de l’appartement de Dany. Jamais je ne rentrerais chez lui sauf
en cas de force majeure, c’en est un! Pas évidente la serrure. Mais j’arrive à
l’ouvrir et je me précipite à la fenêtre que j’ouvre. La bestiole est là et me
regarde d’un œil circonspect. Je l’appelle “Calypso”, vague souvenir du nom de
son espèce. Elle penche la tête et me dévisage. Mes voisins l’ont vue et
appellent leur mère pour admirer la belle. Court moment d’étonnement de la voir
là, Barrfind surgit et grimpe sur la gouttière. J’essaie de le dissuader de
passer plus avant, mais du
premier, j’évalue aussi le risque de chute de mon beau matou si je le chasse
trop ardemment. Cette hésitation permet à mon grand chat de sauter sur la callopsitte.
La perruche s’envole, mais est retenue par le grillage posé depuis peu (et en
vain…) par mes voisins pour empêcher mes chats de passer. Les enfants d’à côté
hurlent et mon beau grand chat, en un magistrale coup de patte, s’envoie le
volatile direct dans la gueule !

Il file sur le mur, poursuivi par les
cris de Luca et Lisa et sans doute descend-il dans le jardin avec sa proie. Je
referme dare dare la porte, dévale les escaliers et, arrivée dans le jardin,
j’entends des hurlements dignes d’un nanar d’horreur sous le banc au pied du
cerisier. J’écarte chiens et chats pour découvrir la callopsitte, ailes
écartées en train d’hurler et de feuler en même temps. Rien à faire, il faut
que je la récupère avant qu’elle tombe entre d’autres griffes.

Mais qu’est-ce qui m’a pris d’attraper
cette bestiole qui loin de comprendre que je suis sa sauveuse me becque
violemment. Bon sang que ça fait mal. Un bec comme un casse noix qui, plus il
se ferme, plus il serre fort. Dans la mêlée, il passe du dessus de l’index ou
pouce pour revenir à l’index déjà meurtri.

Grand moment de solitude : cette
harpie qui me laboure le doigt avec l’énergie du désespoir, si je la lâche,
elle va être la proie de mes monstres adorés ! Inconsciemment j’opte pour
la maîtrise façon chat : je retourne la perruche et je la tiens… par la
peau du coup… enfin par les plumes ! J’arrive ainsi à la maîtriser mais
que vais-je en faire ? Autre grand moment de solitude où je demande, par
dessus le mur, à mes voisins s’ils n’ont pas une cage. Lisa, très à propos me
dit de la mettre dans une cage à chat. Quelle bonne idée, mais comment je
fais ? La dite cage est au sous-sol. Tenant toujours la callopsitte sur le
dos, mais d’une main, j’arrive à ouvrir une des boîtes en plastic dans vide
dans laquelle je mets la nourriture des poissons (pour que les chats ne la
mangent pas !) et j’y fourre le volatile… Je peux enfin respirer, mais je
tremble de tous les membres.

Je rentre la boîte dans la maison et
j’entreprends d’envoyer un sms à mon homme qui descend à ce moment avec Régine.
Il va chercher la cage à chat pendant que j’essaie de me remettre de mes
émotions. J’y transfère la perruche à grands soulagements. Sauf que mes fauves
rôdent autour et que miss plume feule à qui mieux mieux !

Je lui dépose un petit récipient avec de
l’eau et on décide donc de la mettre dans le couloir. Philippe part acheter des
graines et je la déplace dans la salle de bain de Dany à qui j’envoie un
sms : Y a une perruche dans ta salle de bain, je
t’expliquerai ! ».

Philippe me dit alors qu’il a entendu
récemment des cris de perruche venant une maison de la rue perpendiculaire.
J’en déduis à quoi correspond le balcon qu’il désigne (à force de chercher mes
chats je vais devenir incollable sur la topographie du pâté de maison !)
et on s’en va sonner…

Bingo : se présente à la fenêtre une
dame qui ne parle pas français et un étrange dialogue (que je résume) s’engage
en anglais. Elle a pris ces oiseaux pour faire plaisir à son gamin, mais elle
déclare ne pas avoir pensé qu’ils partiraient un mois en août… Donc, depuis
quelques semaines, tous les week-ends, elle dépose la cage des volatiles au
jardin en la laissant ouverte, espérant qu’elles prennent leur envol et se
débrouillent par elles-mêmes !

Je soupçonne être devenue verte, je lance
des regards incrédules vers mon mari. Rien ne sert de faire la leçon à la propriétaire
indigne du couple de callopsitte, cela romprait le dialogue et rendrait toute
solution impossible. Nous décidons de commun accord qu’elle vient reprendre la
belle qui est chez moi et qu’elle tente de récupérer la seconde tandis que je
chercherai une solution pour placer les deux.

Pas facile de transférer la bestiole de
la cage à chats à sa cage ! Nous finissons par enlever le fond des deux
cages et par pousser la miss dans la sienne. Tout ça à quatre dans la salle de
bain minuscule !

L’oiseau reparti j’envoie un sms à
Dany : « Ben elle n’y est plus ». Prenant l’air avant de
déguster enfin le rôti de porc, nous entendant une perruche appeler l’autre et
en voyant la voisine brandir la cage à hauteur du mur et l’autre oiseau s’en
approcher pour s’envoler presque aussitôt.

Entre temps, j’avais envoyé des messages
en vue d’adoption sauvetage sur Facebook et Cristina, qui me fit dont de Ciam
et Isthar, me déclara qu’elle était prête à prendre les orphelines, qu’elle en
avait déjà eu et avait encore des perruches (j’avoue que je n’avais qu’un vague
souvenir du reste de son arche de Noé, n’ayant d’yeux que pour mes belles
lorsque je sui allée chez elle !).

J’ai donc prévenu la propriétaire indigne
des callopsittes qui, je l’espère, fera tout pour rattraper la deuxième avant
qu’elle ne tombe dans la gueule d’un chat et me permettra de les confier à
quelqu’un de responsable.

Ah j’oubliais, de la fenêtre de la salle
de bain, j’appelais mes voisins pour leur dire que « Calypso » était
en sécurité. Et si je me souviens bien, Manu m’a dit quelque chose du
style : ça n’arrive qu’à toi des choses pareilles. Mais non, qu’allez-vous
croire ?



Pour l’amour d’une carpe

Histoires de bêtes Posted on 30/06/2011 03:09

Cela faisait quelques jours que mes poissons semblaient
éprouver des difficultés à respirer. Des cerises étaient tombées en masse dans
leur étang et malgré toutes celles que j’avais ramassées d’autres continuaient
à pourrir au fond du bassin.

Lundi soir, après une journée bien remplie et caniculaire,
je vais voir mon jardin et mon bassin comme toujours après le souper. Et là,
vision d’horreur, ma belle garde carpe flotte sur le côté. Je crie à mon mari
qu’elle est morte. Mais non, elle respire encore… à peine.

Ni une ni deux: on attrape une bassine et j’y mets de l’eau
avec le tuyau. Je prélève quand même un peu d’eau du bassin pour éviter un choc
thermique et je prends ma belle carpe à l’agonie pour l’y poser…

Une décision s’impose: vider et nettoyer l’étang. Les autres
poissons ne vont guère mieux, même s’ils sont moins mal en point, tous happent
l’air à la surface. Il est vingt et une heure !

Nous sortons donc le tuyau qui normalement sert, après
filtrage de l’eau, à la remettre dans le bassin, mais cela coule très (trop)
lentement. Pendant que l’un s’affaire à écoper au seau pour pallier à la
lenteur de la pompe encrassée, l’autre tient la carpe dans ses mains pour lui
donner plus de confort de respiration. Cette phase là a bien duré une demi
heure! Mais ma belle a été ranimée et s’est remise droite d’elle-même pour
finir par râler quand on la touchait: elle allait mieux!

Bon, y avait plus qu’à… rentrer dans le bassin pour
capturer les autres bubulles! Devinez qui s’y est collée (comme d’hab!)? Bon,
fi des bottes en caoutchouc, je retrousse mon pantalon et, un pied sur le bord,
je mets l’autre à l’eau… Sauf que le fond est couvert de vase et que je
glisse sans pouvoir me retenir, au risque de faire un grand écart involontaire
(c’est un de ces moments où on se trouve très en forme finalement!). Rattrapée
de justesse par Philippe, je dépose l’autre pied et tente de me stabiliser, ce
qui n’est pas une mince affaire. Il récupère son nénuphar chéri (“au moins
c’est une plante qu’il ne faut pas arroser pour qu’elle fleurisse”, m’avait-il
dit peu auparavant) et va me chercher la grande bassine que nous remplissons
également d’eau fraîche et de la marre. Le sauvetage des autres poissons
commence (trente quatre en tout!), entrecoupé d’écopage au seau pour accélérer
le mouvement.

Le fond de l’étang est vraiment très sale et nous décidons
d’employer les grands moyens: le vieux karsher que j’ai récupéré. Cela me
vaudra le commentaire de mon gentil voisin qui dort (enfin essaie!) avec vue
sur notre jardin: “Ca on a entendu que tu changeais l’eau des
poissons, c’était quoi le bruit d’aspirateur ? » . Ouf, il est
vingt-deux heures, et l’on termine de nettoyer le fond, entre karsher, brosse
dure, huile de coude et boîte en plastic, pour en finir avec de vieux essuies
pour ramasser le fin fond du merdier! Entretemps, Philippe a nettoyé les
éléments filtrants de la pompe et l’on peut (enfin!) remettre l’eau dans le
bassin.

Pendant ce temps, la grande carpe a retrouvé presque toute
sa vivacité et tourne en rond dans sa petite bassine tandis que les autres
poissons s’impatientent dans la grande. Philippe démonte la pompe pour la
nettoyer et après avoir été remontée et avoir reçu quelques claques
persuasives, elle daigne se remettre en route.

On remet le nénuphar en place et bien sûr les poissons. Et
quand tout est terminé… il est passé vingt-trois heures.

Mais ce n’est pas sans émotion que j’admire ma grande carpe
nager comme un poisson dans l’eau propre.

Et, tant qu’à faire, puisque ça fait quatre années que je
l’admire, qu’elle a échappé maintes fois à de nombreux dangers (je l’ai même
sauvée des griffes de Desdémone alors qu’elle l’avait capturée!) je décide le
la baptiser… Ce sera Adène, en souvenir d’une Cyrène de mes amies qui, je
l’espère, lira peut-être ces lignes et saura ainsi que je suis toujours
nostalgique du château et de tous ses habitants…

Mais cela est une autre histoire!



Ciam et Ishtar

Histoires de bêtes Posted on 16/03/2011 01:52

Juste pour le plaisir des yeux!



La boucle des chats

Histoires de bêtes Posted on 12/03/2011 22:32

Je relate les faits dans l’ordre où ils se sont récemment
présentés afin que les pièces du puzzle, pour vous, se mettent en place comme
elles l’ont fait pour moi.

Toutefois, je fais une petite parenthèse à propos de ma
mémoire à trou qui joue un rôle important dans l’enchaînement des
« hasards ». Ca ne me dérange pas, puisque mon inconscient et moi, on
s’entend plutôt bien et que je lui fais confiance… Si je ne me souviens pas de
certaines personnes ou parfois de pans entiers de ma vie, je me dis simplement
que « c’est comme ça ». De plus, des amis fidèles sont là pour me rappeler
certains épisodes. Cela me joue néanmoins parfois des tours qui peuvent être
source d’incompréhension pour les autres… Un soir, dans un bistrot, je prenais un verre avec un ami de
très longue date, Jean-Luc, que je retrouvais après quelques années d’éclipse, et
une autre personne qui a brièvement traversé ma vie. Jean-Luc me “rappela”
qu’il s’était rendu pour moi jusque Paris pour négocier la signature d’un
contrat pour un deuxième ouvrage sur les femmes dans la BD auprès de mon
(pourri d’) éditeur. Je niais avec tellement de véhémence, que le ton monta. Et
la tierce personne de croire, de un, que nous nous disputions, de deux, que
l’un de nous mentait… C’est le moment où nous avons éclaté de rire : mon
vieil ami était coutumier de mes trous de mémoire et moi de devoir reconnaître
que j’en avais… Mais il est vrai que vu de l’extérieur, cette conversation
devait paraître quelque peu surréaliste.

Tout commence, il y a plusieurs mois par un rêve, la nuit.
Mes rêves endormis sont rarement signifiants, mais pour une fois, je sentais
que celui-là voulait me dire quelque chose. J’avais rêvé d’une chatte tricolore
foncée. Et elle ne cessa plus de hanter mes jours.

Un soir, je mangeais avec Sarah qui, regardant ma tribu de treize
chats, me dit tout simplement « il ne te manque plus qu’une tricolore
feu ». Vous imaginez ma tête.
Même si ce genre de coïncidence est fréquent avec nombre de mes amies.

Là, je me suis dit qu’il y avait vraiment « quelque
chose » qui se passait et je me mis donc en quête de « ma »
tricolore. Je regardais les sites dédiés à l’adoption de chatons : rien. J’avais bien vu une annonce pour une petite maincoon, mais
son prix était prohibitif, ce que Sarah s’empressa de souligner, avec bon sens.
Cela fait en plus des années que je refuse d’acheter un chat, et que tous les
miens sont recueillis, arrivés tout seuls, adoptés ou faits maison pour les
dernier.

Je continuais donc là quête de la chatte de mes rêves. Elle
m’obsédait au point qu’un jour en téléphonant à un ami, je crus l’apercevoir
sur le rebord d’une fenêtre dans le jardin en face du mien. Etant myope et ne
voulant pas aggraver ma presbytie, je suis légèrement sous corrigée et cela
laisse donc souvent la part belle à mon imagination… débordante. Ce jour-là,
j’ai été jusqu’à mettre une échelle sur le mur du fond du jardin pour en avoir
le cœur net et découvrir que j’avais confondu la belle de mes rêves avec un pot
de fleurs séchées.

Et voilà que mardi, les choses se sont emballées. Une dame
très active dans le placement de chats abandonnés signale sur facebook qu’est
revenue la saison des chatons à placer. J’y glisse un mot mentionnant que je
suis toujours à la recherche de la tricolore foncée de mes rêves. Et là, je
vois débouler un message de demande d’amitié « pour voir les photos de
chatons ». J’accepte d’emblée et dans le tas de bébé chats sur les photos
j’aperçoit la chatte de mes rêves, qui plus est à poils mi longs. Cristina qui
a recueilli leur maman à demi sauvage habite Mouscron. Ce n’est pas tout près,
mais qu’à cela ne tienne, un rendez-vous est très rapidement pris pour ce
dimanche 13 mars. Les petits sont nés le premier et il faudra donc m’armer de
patience, le temps qu’ils grandissent, mais je veux absolument aller voir la
belle.

Lorsque nous convenons du rendez-vous, je dis à Cristina que
je ne vois même pas où est Mouscron, mais que je trouverai.

Entretemps, elle me suggère que ce serait bien de déjà trouver
un nom à la petite pour qu’elle puisse l’y habituer en l’appelant. J’arrive à
récupérer une photo de la petite merveille et je l’envoie jeudi à Nathalie à
qui j’avais déjà eu recours pour trouver le nom « juste » des quatre
bébés de Mélusine. Nathalie et moi ne nous sommes jamais rencontrées, mais à
travers l’échange de mails, nous avons eu maintes fois l’occasion de nous
apercevoir que nous avions non seulement pas mal d’intérêts communs, mais aussi
une intuition qui nous reliait l’une à l’autre. J’ajouterais aussi une grande
confiance en la justesse de ces intuitions. Tout de suite, Nathalie
« entend » comme moi le son « sia ». Elle fait donc des
recherches sur cette base et m’envoie le soir même ceci :

« J’ai cherché sur le net et j’ai trouvé
ça :

Brighid est celle qui répare les cœurs
brisés et panse les blessures de l’âme. A cet égard, sa puissance curative est
invoquée par l’utilisation d’un charme appelé ciam, un charme protecteur
qui détourne les difficultés et les ennuis dans la vie familiale et dans la
communauté.

Donc je te
propose Ciam 😉 »

C’est trop
beau, tout simplement et je lui dis qu’elle a mis dans le mille, ce à quoi elle
me répond : « Le truc le plus magique est que nous soyons, toi et
moi, sur la même longueur d’ondes en la matière ».

Magique, le mot
a été lâché !

Vendredi
après-midi, je travaille avec une amie, elle aussi grande amoureuse de chats,
et je lui montre les photos de la petiote. Puis quand je lui dis que c’est à
Mouscron, ma mémoire à trou fait une petite bulle : en fait j’ai été une fois
à Mouscron, pour une conférence sur l’image des femmes… C’était, en… oh là là,
en 1999 sans doute. Je me rappelle bien d’une anecdote que je lui
raconte : un professeur au collège de France m’avait demandé des
références qu’il ignorait jusque là en matière de loi de censure de la BD.

Ma nuit de vendredi
à samedi est très agitée. Je fais des cauchemars avec des chats qui auraient
été abandonnés par une voisine de mes parents, décédée entretemps. Rien à voir
avec la réalité, car son chat, je l’ai confié il y a un mois à la fille d’une
amie. Mais dans mon rêve, les chats sont malades, couverts de croûtes sèches ou
sanguinolentes et il va falloir faire euthanasier. Plutôt secouant comme rêve,
mais je suis coutumière de ce genre d’excès, surtout si mon inconscient essaie
de me rappeler quelque chose. Je me retrouve donc tout à coup avec « chat
malade – Mouscron » dans ma tête. Mais oui, bien sûr ! Quand j’étais
allée à cette conférence, où je devais arriver la veille au soir, j’étais très
inquiète pour ma Tigrishka qui avait une infection qui nécessitait la prise
d’antibiotiques. Une amie s’en est chargée, même si elle avait dû se déplacer par
deux fois dans la neige. Quand je suis rentée à la maison, ma chatte n’allait
pas bien. J’ai appelé d’urgence un vétérinaire de garde qui s’est aperçu que le
diagnostic posé n’était pas le bon et qu’en conséquence, il fallait l’opérer immédiatement.
L’intervention se passa bien, Tigrishka se réveilla. Mais, malheureusement,
épuisée par une trop longue infection, elle s’endormit à jamais.

Pourtant,
c’était déjà une rescapée ma toute belle. Au fait, devinez à quoi elle
ressemblait ? Et oui, une tricolore foncée feu, à poils longs. Et voilà
qu’avec ce souvenir m’en est revenu un autre… bouclant la boucle de la ronde
des chats de ma vie.

Tigrishka est
la dernière chatte que j’aie achetée. Venant d’une « usine à
animaux », elle était très malade et dut être mise pendant plusieurs jours
sous perfusion. Comble de malheur, pendant ce temps où la petite chatte luttait
contre la mort, je me vis contrainte à faire endormir ma Clio, mon âme, ma
première chatte. Elle était épuisée et ne tenait presque plus sur ses pattes,
je ne pouvais pas la laisser dans cet état. C’est après plus de deux heures
d’adieux en tête-à-tête au terme desquels j’étais persuadée que tout était
bien, malgré mon chagrin, que le vétérinaire est arrivé.

Tigrishka est
rentrée peu après à la maison. Elle ne s’est jamais vraiment remise de sa
maladie, mais c’était une petite chatte toute douce qui eu l’occasion de
découvrir, trop brièvement, le jardin qui est encore le mien aujourd’hui.

Peu de temps
après le retour de la petite, je fis développer un film, vous savez ces machins
encore sur pellicule. Et, grand « hasard », les premières photos de
Tigrishka et les dernières de Clio se superposaient… Comme si mon âme de Clio
avait donné sa dernière énergie pour sauver la petite malade…

Et voilà qu’à
la veille d’aller voir la petite Ciam, je me retrouve les yeux plein d’eau.
Bien sûr cette petite n’est la réincarnation de personne et ne remplacera
jamais mes autres « filles » disparues. Mais j’aime l’idée de cette
« boucle de la vie » qui, loin de se terminer, est sans cesse
renouvelée…



Choses grâce auxquelles je reconnais mes chats sans les voir

Histoires de bêtes Posted on 02/01/2011 21:34

La qualité de leurs poils.

La manière dont certains posent leur patte sur ma jambe
lorsqu’ils réclament des câlins.Des petits coups insistant et à répétition pour Mélusine, les
griffes plantées pour Attis, Bansidh et Ruadhan aussi fréquemment accroché à ma
chaussure.

Leurs ronrons.

Leur miaulement. Avec la palme à Bansihd qui mérite bien son nom, les
« bribri » de Fiona et les mamauwwww presque désespérés de Barrfind quand il veut du lait pour chat.

Le bruit qu’ils font en buvant leur lait… Surtout Barrfhind.

Le bruit qu’ils font lors de leur atterrissage sur le petit
toit en plastic, en sautant du mur mitoyen.

Leur manière parfois toute en délicatesse de se caresser à
moi. Les coups de tête caractéristiques à faire parfois se mordre la
langue. Mab première et Barrfhind
pas loin.

Les coups de queue de Mab, presque une gifle.

Se retrouver tout à coup avec un chat sur l’épaule, venu de
nulle part : c’est Myrddin.

Korrigan, le seul à me téter l’oreille.

Leur façon de se coucher sur le lit. Si on joue avec mes
pieds, c’est Barrfhind.

La disparition du morceau de viande sur la fourchette. À
tous les coups c’est Desdémone.



Juste pour les yeux

Histoires de bêtes Posted on 06/08/2010 03:15

Fin juillet, début août…



On grimpe aux arbres…

Histoires de bêtes Posted on 27/07/2010 03:04

Hé oui, ça n’arrête pas de pousser, même si, ce soir, tout le petit monde à pu faire câlin à Mélusine (qui en a marre à l’instant et vient de faire un miaou signifiant maintenant ça suffit!). Qu’ils en profitent, maman sera opérée mercredi matin… Et eux recevront leur premier vaccin le soir, quand nous irons la rechercher…
Les filles grimpent dans le cerisier avec assurance, surtout Sélèné qui va jusqu’au bout de la première branche. Les petits gars, c’est pas encore au point…
Mais regardez, pourtant, la différence de taille entre Ruadhan et Bansidh… On dirait presque une autre portée!
Papa Dwyn est de plus en plus en phase avec eux, tant pour les jeux que la sieste!
Photos du 19 au 26 juillet. Deux mois demain!



15 juillet

Histoires de bêtes Posted on 26/07/2010 03:31

Et tout le monde descend l’escalier du jardin à toute allure… Que de choses à découvrir…
Même que Sélèné a appris à nager sur le tas, après une chute dans l’étang! Malheureusement pas de photo de l’événement…



Presque 7 semaines

Histoires de bêtes Posted on 13/07/2010 23:54

Les photos sont prises du 6 au 13 juillet…
On commence à avoir du mal à suivre tout ce petit monde là. Tout le monde monte et descend au jardin très à son aise… Le plus difficile, c’est de les récupérer le soir! smiley
Banshid innove sans cesse: son arrière train a dérapé par deux fois dans le bassin ce soir et elle a initié l’escalade du cerisier (pas encore jusque la première branche, mais pas loin) suivie de près par Attis.
Ce soir j’ai été jusqu’au bout du jardin, jamais exploré jusque là, suivie par Banshid et Sélèné. C’est mieux qu’il y ait un accompagnateur pour elle, humain ou félin, c’est égal!
Ruadhan est de loin le plus costaud mais pas le plus doué pour les folies.
Il arrive encore à tout le monde de têter, mais c’est de plus en plus rare… Alors, on copine avec les chiens, ça occupe!
Remarquez la différence de taille en une semaine, le plus visible, c’est près de maman!



5 semaines et des poussières

Histoires de bêtes Posted on 03/07/2010 22:50

Les photos se passent de commentaire, il me semble… Ou presque. Ruadhan fait très le petit chat de sa maman. Sélèné mène Sathit par le bout de la truffe… Et tout le petit monde va très bien!



Un mois

Histoires de bêtes Posted on 27/06/2010 22:59

Un mois ça se fête! Ca a été par une sortie au jardin. El il a bien fallu deux humains et deux félins (maman Mélusine et papa Dwyn) pour veiller au grain!
Une des photos est floue: c’est celle de la marche pour accéder de la cour au jardin. Tout le monde arrive de suite à la gravir sauf petite Banshid à qui il faut un petit coup de main discret. Sélèné en a carrément fait un sport: je monte, je descends, je remonte, je redescends… C’est la plus exploratrice en ce moment.
Mais mademoiselle refusait encore et toujours toute autre nourriture que le lait de maman. Puis tout d’un coup, Philippe l’a trouvée devant le bol de crocs des grands chiens… Faut dire que pas mal de chats préfèrent ça à leurs crocs: pas chercher à comprendre… Pour éviter un étouffement par croquette géante, on dû enlever le bol des chiens. Eux qui mangent quand ils veulent, ça ne va pas simplifier la vie.
Et pour faire manger la demoiselle: prendre des crocs de bébé chien dont Sathit ne veut plus depuis longtemps (mais bien conservées!) et les passer… au rouleau à pâtisserie pour les écraser. (On ne vous avait pas prévenus que c’est une maison de fous ici?)
Le résultat en photo: Sélèné prend son premier repas!
Admirez aussi petit Attis qui a bien compris le réconfort de pouvoir se blottir contre papy Loki pour une bonne sieste.



4 semaines

Histoires de bêtes Posted on 25/06/2010 03:32

Les choses avancent. Ruadhan mange seul une panade faite de crocs pour petits et de lait pour félins. Attis et Banshid acceptent de manger si je leur donne à la main, Sélèné joue la dégoûtée…
Le bac prend fonction, à tout le moins pour les filles, pour ce que j’ai pu en voir. Mais enterrer les crottes n’est pas encore au point! Faut pas trop en demander, quand même, si petits!
Banshid est la plus farouche, mais quand elle me fixe de ses grands yeux, me lèche les doigts et se donne à caresser, je fonds!
Sélèné pose très bien pour les photos, mais c’est la plus réservée à mon égard.
Ruadhan me grimpigne dessus dès qu’il peut.
Et petit Attis me fait des ronrons d’enfer…
Déjà tous leur petit caractère…



On découvre

Histoires de bêtes Posted on 20/06/2010 23:11

3 semaines et 3 jours et tout le monde a des envies de sortie du parc… Après deux évasions réussies, j’ai préféré enlever les protections qui les empêchaient de se balader. Ca donne pas mal de mouvement, même si, heureusement, ils dorment encore beaucoup! Mais les premiers sauts de côté apparaissent, même si ça finit souvent en chute!
Du coup, comme ça bouge dans tous les sens, c’est moins évident pour les photos!
Papa Dwyn est même venu jouer, mais je trouve qu’il y a un peu fort quand même… Bon, d’accord, il n’a même pas un an mais quand même!



Coeur de chats

Histoires de bêtes Posted on 17/06/2010 01:22

Journée plus calme. C’est pas plus mal. Même que c’est tout propre et tant qu’à faire un nouvel essuie pour les bébés. Le rouge leur va bien non?

Admirez le coeur que forment Sélèné et Banshid! Et les autres aussi, bien sûr.
Tout juste 3 semaines et ça explore et se bagarre de plus en plus! Même si le sommeil a toujours la part belle!



Mouvementé

Histoires de bêtes Posted on 16/06/2010 02:17

Entre un Sathit dont j’ai dû couper une partie des poils en urgence (je vous épargne les détails!) et que j’ai fini par tondre et Barrfind conduit en urgence chez le vétérinaire, ça a été. Sauf qu’on est rentrés à près de minuit!
Barrfind a une infection respiratoire (et a reçu un traitement à continuer) et il faut juste espérer (et se laver les mains!) que ce ne sera pas contagieux pour les autres, surtout les petits!!!



2 semaine et 2 jours!

Histoires de bêtes Posted on 12/06/2010 22:47

Juste pour les yeux!



On pousse!

Histoires de bêtes Posted on 11/06/2010 16:40

Pas grand chose à dire, tout le monde grandit bien et commence à se balader…
Un petite photo de grands yeux bien ouverts…
Dommage que je ne puisse pas mettre la petite vidéo que j’ai faite, même si elle n’est pas de très bonne qualité…



À chacun(e) son nom

Histoires de bêtes Posted on 10/06/2010 02:37

Le plus dur est fait! Ils sont nommés. C’est le p’tit rouquin, qui me fait toulours autant de charme et de mamours pourtant, qui a été le plus difficile à nommer… Il a tout d’un grand décidément… Mais est si petit et confiant entre mes mains. Son petit frère apprécie aussi, mais c’est un autre style, moins démonstratif mais bien présent. Les filles, ben, je suis désolée de faire ce qui peut sembler du sexisme (Chantal, pas frapper hein! smiley) ben elles crient dans mes bras… Ces demoiselles se font désirer!

Mais que je vous présente la roue des chats


Avant tout mille merci à Ned pour sa patience à me suggérer des noms de chats et pour sa grande sagacité à saisir leur essence, le tout juste d’après photo et mes récits.
BIen sûr, Philippe a aussi eu son mot à dire! Le dernier mot en cas d’hésitations!
Nous avons donc: la plus évidente à nommer, la petite noire et blanche: Bansidh (dire Baneshi).
Sa petite soeur tricolore mais à dominante gris bleu: Sélène (préféré par Philippe à Ari, diminutif d’Arianrod)
Le petit blanc à tête rousse: Attis
Et enfin le terrible rouquin: Ruadh (j’aimais aussi Ruadhan, mais c’est moins bon en bouche! On pourra toujours jouer sur les deux…)

Alors, ça veut dire… Et bien je vous laisse un peu chercher si le coeur vous en dit. Il y en a des faciles quand même!
Je vois d’ici la tête du vétérinaire (qui s’y attend: il me connaît!)

Et en dessert: le salon pour chat avec papa Dwyn et grand papa Korrigan qui ne dédaigne pas non plus faire la toilette des petits! Mais bien sûr c’est juste pour la photo! Les mecs quand même! smiley



Périmètre de sécurité

Histoires de bêtes Posted on 09/06/2010 00:00

Journée mouvementée… Pour changer!

Je sors les chiens et comme d’habitude, je surveille papy
Loki. Mais bon, je ne suis pas à dix centimètres quand même… Il tourne en rond
pour faire ses besoins et tout à son affaire, il ne regarde pas où il va. Je le
vois arriver, comme au ralentit, mais pas le temps de réagir. Loki a posé une
patte sur la margelle de l’étang et la suivante… dans le vide. Il a disparu
quelques secondes avant d’émerger. Je l’ai récupéré par la peau du cou au
risque de moi aussi prendre un bain… Je crois qu’il n’a même pas eu le temps de
comprendre ce qui lui arrivait, sinon qu’il était trempé. Bref essuyer le papy.
14 ans ½, ça devient vieux pour ce genre d’exploits !

À midi, j’ai récupéré Dwyn qui a été castré le matin. Il devait encore être
endormi… Tu parles: à peine rentré et en grande forme! Je ne vais pas m’en
plaindre!
À peine rentrée je vois le grand chat (possible papa aussi) allongé tranquille
sur le banc. Bon, tout va bien. Je descends les marches et je m’assieds sur les
dernières marches. Après un moment d’hésitation, beau monsieur est venu me
faire un vrai câlin. Pas daigner se laisser caresser, non, se frotter lui-même
à grands coups de tête. Et me voilà liquéfiée tandis qu’il repartait.

Après-midi plus calme et visite de Patricia. Je prends alors
rouquin dans mes bras et j’ai droit à de gros ronrons. Les autres, c’est
toujours plus mitigé, mais ça va venir !

Une fois seule, ne boudant pas mon plaisir, je reprends le
rouquin qui me refait des ronrons, mordille mes doigts, adore que je lui
caresse le ventre et entre les petits orteils. Bref, me fait un cinéma complet,
il est doué pour ça. Sauf qu’il n’est pas doué que pour ça. À peine redéposé
dans le panier qu’il me regarde et, sans doute pour revenir près de moi se met
à grimpigner… et tombe du panier ! Même pas peur, même pas miaulé, la
frayeur a été pour moi… Deux en un jour ça commence à faire beaucoup !

Là, plus d’autre solution que de sécuriser le périmètre du
parc à chat (et même au-delà en prévision d’un avenir sans doute bien
proche !). L’accès sous l’étagère a été barricadé avec des planches
enveloppées d’essuies pour éviter toute chute possible dans l’interstice. J’ai
collé un carton sur la barrière à clairevoie. Ensuite, virer le panier,
remettre le coussin par terre et Philippe a fini par poser un essuie sur lequel
maman s’est installée de suite, suivie des petits. Elle semble contente d’avoir
plus d’espace et si quelqu’un,
chat ou chien passe son nez ou sa truffe pour regarder, c’est le coup de patte
efficace assuré !

Bref, en route pour l’exploration d’un monde un peu plus
grand, mais à moins de deux semaines, je préfère limiter le périmètre et éviter
les rencontres précoces avec les chiens… qui n’ont qu’à bien se tenir. J’avais
petit roux sur mes genoux tout à l’heure quand Sathit est venu le renifler pour
vite repartir dégoûté tellement il s’était fait souffler dessus. Moi qui
croyais Dwyn précoce, je commence à comprendre que je n’ai encore rien vu… Et
ça ne fait que commencer !!!

Et là, je vais me servir un Orval bien mérité, après toutes
ces émotions !

Et quelques photos pour vous, bien sûr!



Qui est le plus beau?

Histoires de bêtes Posted on 07/06/2010 23:29

Je dis toujours que celui qu’on trouve le plus beau, c’est celui qu’on regarde.
Juste qu’il y en a un qui se prend un peu plus pour une star que les autres… Même qu’il adore les papouilles sur son ventre et veut jouer avec mes doigts. Et le petit monstre m’a même fait un ronron pour moi toute seule dans mes bras tout à l’heure. Il n’en reste que trois à apprivoiser!
Et si vous observez bien, vous verrez les débuts de jeux: vas-y que je te morde!

Hier , je leur ai présenté Ayin et Sathit. Seul le petit roux était réveillé. Et c’est un vrai de vrai chat: il a soufflé, grogné et craché sur Ayin. Tout complet quoi!
Ensuite, les chatons miaulaient, Ayin aboyait et… tit rouquin soufflait du fond de son panier!
Ca promet!!!



Instinct paternel?

Histoires de bêtes Posted on 06/06/2010 16:43

Alors depuis cette nuit, papa (supposé en tout ou en partie!) Dwyn a décidé que les petits c’était intéressant. Est-ce parce qu’il veut se faire bien voir de Mélusine qu’il courtise sans relâche (et sans acceptation de la belle)?
Toujours est-il que papa Dwyn fait même un peu de toilette à ses bébés. Et grand-papa lui même est intrigué…
Tout ça sous l’oeil attentif de Mélusine!
Les petits commencent à se déplacer davantage, se mordillent l’un l’autre et… ronronnent!



On grandit vite

Histoires de bêtes Posted on 05/06/2010 22:23

Tout le monde pousse bien et fait plus de 200gr. Les yeux sont plus ou moins ouverts, les petites griffes deviennent plus solides. Maman Mélusine peut même se promener toute une heure. Quel luxe!
Il y a déjà quelques attitudes de jeu avec ses propres pattes ou en mordillant celle du frangin ou de la frangine. Mais ça ne dure pas (pas encore!)



La vie continue…

Histoires de bêtes Posted on 02/06/2010 17:04

Et voilà donc les bébés qui ont presque une semaine, à quelques heures près.
Leur poids tourne autour des 200gr et c’est le petit rouquin et la petite tricolore qui sont les plus… lourds, si on peut dire!
Le petit rouquin d’ailleurs, et déjà depuis hier, essaie d’ouvrir les yeux. Précoce le petit monsieur.
J’ai essayé de photographier les frimousses de tout le monde, c’est pas évident et un peu flou, mais tellement craquant!



Je suis triste

Histoires de bêtes Posted on 02/06/2010 03:32

Pas de photos aujourd’hui, parce que ma petite coeur blanche et noire est décédée ce 1er juin en début d’après-midi.
Sans doute une occlusion intestinale. J’ai tout tenté pour l’aider, mais en vain.
Mauricette, ma voisine qui garde tout mon petit monde pendant les vacances et que j’ai appelée au secours lui a même fait du bouche à bouche!
Quel courage.
Cela m’a fait réfléchir à de mon rapport à la mort. Je ne l’ai pas encore apprivoisée comme elle, la camarde!
Sans aucune animosité et aucune négativité à l’égard de ma soeur féé: Ned j’ai compris pourquoi tu avais rêvé que tu accouchais d’une 4ème fille et pas de jumelles… Tu avais vu juste. Je ne voulais juste pas que ce soit le cas, mais ainsi la vie va!

Les autres petits vont bien, mais j’en parlerai demain… Enfin tout à l’heure.

En cet instant, juste une pensée à ma préférée qui ne l’était, peut-être, que parce qu’il fallait très fort l’aimer pour son trop court séjour auprès de nous.



Mélusine s’émancipe

Histoires de bêtes Posted on 30/05/2010 17:35

Hier, Mélusine m’a très bien fait comprendre que là, ça allait, elle se débrouillait bien toute seule pour nourrir la marmaille! Et plus question de transporter le panier avec les petits dans le divan le soir: elle en a attrappé un et l’a ramené dans son « parc ». Le message était clair!
Je me suis donc sentie un peu « jetée hors du panier » mais c’est mieux ainsi! Et puis, miracle, cette nuit du coup j’ai dormi et j’essaie de reprendre un rien le dessus sur tout ce que j’avais laissé en plan depuis mardi… Moins drôle ça, mais bien nécessaire. Mais je n’ose guère passer l’aspirateur de peur de faire fuir la petite maman!
Les autres chats semblent retrouver leurs marques. Barrfind jouait en bas tout à l’heure, Korrigan est revenu me téter l’oreille. Myrddin est rentré boire du lait pour chat, Mab me fait de gros mamours quand je suis à mon bureau. Fiona râle toujours sur tout le monde. Morrigane, très intéressée par les petits est venue me faires des câlins dans le divan. Dwyn joue les bébés gâtés et s’enfuyant dans le couloir pour que je le rentre avec une gâterie à l’appui… Desdémone par contre, et contre toute attente, se fait plus discrète… Tout arrive!



Une nuit mouvementée

Histoires de bêtes Posted on 29/05/2010 17:40

Vous pouvez me dire pourquoi maman Mélusine est prise d’une « zine » à 5h du matin de déménager un de ses petits derrière la cuisinière? Toujours est-il qu’il était presque 7h quand tout était rentré dans l’ordre et après que j’aie donné le dernier biberon pour soulager la maman… Bref, la mère humaine intérimaire est dans un drôle d’état: à peine endormie, je me suis réveillée au-dessus du visage de Philippe: je cherchais Mélusine dans le lit et je ne comprenais pas pourquoi son poil grattait! Ben oui, la barbe, c’est pas pareil!
Alors nouvelle fournée de photos. Les petits grossissent bien et maman Mélusine a l’air plus calme!



Même pas 48h et déjà des stars!

Histoires de bêtes Posted on 29/05/2010 02:39

Si mes observations sont bonnes, nous avons affaire à deux petits mâles (le rouquin et le crème) et trois petites femelles (les autres smiley!)
Et voilà les photos du soir!
Oui vous pouvez craquer!



Les bébés de Méluisne 2

Histoires de bêtes Posted on 28/05/2010 17:37

Hier soir!
La photo maman bébé est un peu floue… mais si belle!
Je multiplie les « biberons »: ils sont tout le temps affamés ces petits monstres! Certains tellement que la seringue avec laquelle je leur donne le lait se vide dans que je doive appuyer sur le piston! C’est tout dire!



Les bébés de Mélusine 1

Histoires de bêtes Posted on 27/05/2010 15:54

Ben voilà, belle nuit blanche pleine de surprise…
Et au final cinq chatons aussi adorables qu’ils peuvent l’être.

La preuve… Même si c’est pas toujours clair qu’il y en a 5! smiley


Le plus clair (blanc et roux sur la tête et la queue) fait 107gr
Le rouquin 114gr
Le noir et blanc 113gr
Le blanc et noir 102gr
Et le tricolore 105gr
Comme la moyenne de poids d’un bébé chat est entre 75 et 100 gr à la naissance, je pense que tout va bien!
Mais maman Mélusine n’aime pas que je les prenne pour les peser, il ne faudra pas abuser!



Une nuit de chat

Histoires de bêtes Posted on 26/05/2010 15:32

Prélude: le ventre de Mélusine s’arrondit de plus en plus et il y a de petites créatures qui viennent se coller contre ma main quand je les mets sur son ventre…

Pas évident de dormir! Même pour une insomniaque, à 3h du mat, je m’emmerde ferme et je voudrais aller dormir, seulement plus de Mélusine. Je la retrouve sur l’étagère en bas où il y a une partie de mes fringues. Je me dis que ce n’est pas une bonne idée si elle devait faire ses titis là, ils pourraient tomber. Je remonte la belle, j’essaie la caisse avec le coussin dans le coin du divan: niet. Je vide la boîte de la ponceuse (en m’enfonçant un truc dans le doigt) et j’y mets un essuie, c’est ok… Mais pas longtemps. Elle va s’étendre sur le plancher
L’un dans l’autre il est presque 4h-1/4 et je suis toujours à la surveiller quand le gros Orphée qui loge à présent au 3ème chez Philippe gratte comme un fou à la porte de la cuisine: monisuer a décidé que c’était son heure de sortie… J’ouvre donc au gros chat et je lui ouvre la porte du jardin. Oui, mais y a Korrigan et les chiens à franchir, bref, un bon quart d’heure pour que monsieur se décide non sans m’avoir copieusement grogné dessus…
Bon, je vais pouvoir aller dormir, enfin! Dans le lit, mes pieds se promènent tous seuls: je suis obligée de me lever pour que ça arrête. Je finis par m’endormir, mais je ne sais pas quand!
Je me fais ensuite réveiller par une bagarre de chat: le gros: le retour, mais pas question que bouge de mon lit!
10h et des cahuètes j’entends gratter à la porte de l’armoire. C’est Mélusine bien sûr qui s’installe… au niveau pull. Bref, j’attrape un essuie, je vire une partie des pulls et je mets des coussins de secours au pied de l’armoire on ne sait jamais si elle faisait ses petits et qu’il y en ait un qui tombe. Mélusine gratte dans tout le bazar et ronronne comme
une folle quand je la caresse. Je décide de laisser la chatte dans l’armoire et la petite lampe allumée… Et d’essayer de me rendormir un peu, un oeil dans le sommeil, un oeil dans l’armoire: elle dort, je finis par me rendormir aussi! Il doit être passé 11h…
Bref, réveillée un peu avant 14h mais pas trop fraîche et Mélusine toujours dans l’armoire, puis elle sort par la chatière. Là-dessus le gros Orphée se montre, il devait être derrière la chaudière. Il recommence à m’engueuler, super! Comme ça faitcinq minutes qu’il regarde la chattière d’un oeil circonspect, je lui ouvre la porte du jardin pour qu’il remonte. Le temps que je me lave en vitesse, je l’entends se bagarrer avec je ne sais qui en haut. Je monte et je lui ouvre la porte du couloir et il file sans demander son reste!
Bon sortie de Loki et des autres au jardin et là: catastrophe: il a tellement plu que l’eau du bassin est opaque… j’avais passé deux heures à le vider et à le nettoyer samedi! Je constate que la pluie a entraîné plein de terre sur les bords, mais il doit en rester beaucoup en suspension, ce qui rend l’eau à nouveau glauque.
Entre temps, Mélusine me suit partout: au jardin, quand je rentre, dans le bureau, elle est tout le temps à un
mètre de moi…
Et moi je me demande quand elle va me le faire son (enfin ses!) plus beau des titits au monde… Parce que des fois, j’aimerais bien dormir! smiley



Ayin est un poète

Histoires de bêtes Posted on 12/04/2010 01:45

Lorsqu’Ayin est sorti au jardin cet après-midi, il a eu un
comportement obsessionnel comme ça lui arrive lorsqu’il veut atteindre un objet
hors de sa portée. Le seul problème, c’est qu’il aboie furieusement sous le
cerisier en fleur. Je regarde si un jouet des enfants des voisins n’y est pas
accroché : rien. Philippe arrive et ne voit rien non plus. Ayin s’agite de
plus belle, trouvant visiblement aussi agaçant que frustrant que ces stupides humains
ne trouvent pas l’objet de son émoi. Dany qui regarde par la fenêtre d’en haut me
fait signe que lui non plus ne voit rien. Ayin aboie tellement que je le rentre
d’office. À l’intérieur il gratte à la porte comme un fou.

Je me décide alors à aller sonner chez mes voisins. Luca m’ouvre
et me dit que non, ils n’ont pas joué dans le jardin. Manu me demande pourquoi
le chien faisait un tel raffut, je lui explique… Bref, pas de piste de ce côté-là.

Je retourne au jardin et j’essaie de comprendre. Ayin est
toujours aussi agité et Luca qui regarde de la fenêtre de sa chambre avec sa sœur
Lisa me dit que c’est peut-être le cerisier. Dany surveille la scène, perché
sur le petit toit. Ca a l’air absurde, mais, tant qu’à faire, je me prête au
jeu…

Je cueille une fleur et je la lui tends. Il la mange aussi
sec ! Nous éclatons tous de rire. Mais Ayin n’a toujours pas l’air
satisfait, lui.

Ne voyant pas ce que je peux faire de plus, je rentre le
toutou qui continue d’être très agité. Quand il a quelque chose en tête… Et
cela continue le reste de l’après-midi jusqu’à cette nuit. Lorsqu’il sort, il
reprend son manège, même si, heureusement, il aboie moins fort. En désespoir de
cause, il en est plutôt aux gémissements devant mon incompréhension. C’est
alors que je repense à l’idée de Luca… Sauf que sous le cerisier, il y a un petit
prunellier qui, pour la première fois depuis douze ans, est abondamment en
fleur…

J’en cueille une fleur et là aussi Ayin la mange. Sauf que
son expression a changé : il y a de l’intérêt dans les yeux de ma gueule
d’amour !

Je l’ai alors pris dans mes bras et je lui ai fait flairer les
fleurs, lui amenant des branches de partout. Quand je l’ai déposé, il est
revenu mettre ses pattes haut sur moi pour que je le reprenne… Ce que j’ai
fait. Et on a continué à renifler les fleurs (qui pour moi n’ont aucune odeur,
mais bon, je n’ai pas un nez de chien!). Puis je l’ai rentré, toujours dans mes bras et il
m’a léché les mains : il devait me trouver moins idiote sans doute ! Depuis,
il est visiblement apaisé.

La clé de l’énigme, c’était donc un nouvel élément odorant dans le jardin
qu’il ne pouvait pas identifier… Là c’est fait. On verra demain si ça suffit
ou s’il est vraiment drogué au parfum de ces fleurs.



Ici même les chats font des nids!

Histoires de bêtes Posted on 02/03/2010 18:50

Myrrdin donne de bonnes idées à Dwyn! smiley



Père et fils

Histoires de bêtes Posted on 02/03/2010 02:25

Korrigan et Dwyn, 7 mois. Un vrai régal pour les yeux et le coeur!



Dwyn (bébé félin 5)

Histoires de bêtes Posted on 11/09/2009 14:51

Je sais, je gagatise!

Dernières photos et premiers pas au jardin.



Bébé félin 4

Histoires de bêtes Posted on 09/09/2009 00:46

Impossible de résister à l’envie de poster les dernières photos et les nouvelles en même temps.

Dwyn, 5 semaines et un jour, pèse plus de 700 gr mange ses crocs comme un grand et même celles de maman. Il boit de l’eau et du lait pour chat comme un pro. Ce soir, il a goûté à du jambon cru, première gâterie d’une longue série.

Il grimpe partout et même sur le dos du divan, ce qui a donné quelques frayeurs la première fois à Morigane… et à moi!

Il joue avec papa et les potes chiens, mais dors aussi avec eux. Dans moins de deux semaines, il les mènera par le bout de la truffe!

Mais trêve de bavardage, voilà les dernières photos qui en disent bien plus long!



Bébé félin 3

Histoires de bêtes Posted on 03/09/2009 03:20

Presque 2 semaines de vacances, ça a été un vrai déchirement par rapport à bébé chat.

Ah oui, bébé chat tricolore, il paraît que ça ne vaut pas quand c’est tigré et blanc. D’ailleurs, j’en ai rencontré UN autre en Bretagne. Je m’en doutais déjà avant de partir, mais là c’est très clair.
L’enfant de l’amour portera le nom d’un dieu celte de l’amour: Dwyn. Et, comme les autres quand j’ai trouvé leur vrai nom, ma suggestion a été saluée d’un « miaou » très convaincu. N’en déplaise à la jeune femme, guide du château de Comper, qui pensait à Cathbad, le druide qui a prédit son terrible avenir à Deirdre. Nous avons eu même droit à la légende, rien que pour nous. Mais je me suis demandé si un jeu de mot n’avait pas joué dans son choix. Allez savoir avec les gens qui côtoient chaque jour le pays des fées en Brocéliande… On peut s’attendre à tout!

Dwyn a un mois ce jeudi et pèse plus de 600 grammes.
Il fait ses besoins dans son bac et a commencé à grignoter des croquettes pour bébé il y a trois jour.

Quand je le touche, il ronronne de suite, comme sa maman. Ca a un peu vexé l’adorable dame qui est venue s’occuper de mes fauves pendant notre absence et qui n’y avait pas eu droit.
Il joue avec ma main et si je fais un « ouille » (très exagéré!) il se met à me lécher.
Il joue aussi avec Sathit qui le machouille parfois avec un peu trop d’énergie. Mais pas traumatisé pour un sou le bébé!

Bref, bébé est parfait, équilibré et merveilleux: normal, non?



Bébé félin 2

Histoires de bêtes Posted on 12/08/2009 22:45

Photos de 4 à 9 jours.

Bébé fait 300 grammes et commence à ouvrir les yeux.
On a aménagé une sorte de parc où les chats savent entrer et sortir, mais pas les chiens.
Sathit en est littéralement bleu de lui, et le lèche avec conviction, mais il est un « rien » trop enthousiaste! smiley



Bébé félin 1

Histoires de bêtes Posted on 07/08/2009 22:25

Bébé à 2 (les 2 photos d’en bas) et 3 jours sur les photos.
Il aime que je lui caresse le ventre: il baille et s’étire en tous sens.
Il a eu hier, à 3 jours, le premier réflexe de se lécher les pattes.
Il a pris 70 grammes en 3 jours!
Le vétérinaire était incertain quant aux sexe malgré les couleurs. Pour l’instant, ça restera donc bébé chat!



Amours félines: conclusion

Histoires de bêtes Posted on 03/08/2009 20:13

Alors là, le moins qu’on puisse dire, c’est que je suis sous le choc!
Vers 16h, Morigane était super câline avec Korrigan, lui montrant son ventre, ronronnant sans cesse.
Vers 17h, j’ai l’idée « saugrenue » de regarder sous la queue de Morigane. Et… Une petite queue sort!
Grosse panique, d’autant que la queue du bébé rentre et sort tour à tour. J’appelle un vétérinaire qui me dit que pour aider, je dois mettre de l’huile d’amande douce. Heureusement, j’en ai! Pas évident, mais Morigane se laisse faire, même si elle mordille, mais très gentiment, elle me lèche de suite après.
Arrive une patte, même scénario d’aller retour. Puis un « gros paquet » que j’accompagne.
C’est une toute belle petite chose. Je dégage son nez et sa bouche pendant que Morigane s’affaire pour le reste.
On dirait que c’est son seul petit. Heureusement (et pas étonnant que l’accouchement n’ait pas été évident) car il fait presque 15 cm à la naissance, ce qui est la taille d’un chaton d’une semaine!
Ah oui, c’est une damoiselle: elle est tricolore; noire tigrée et blanche.
Morigane n’a pas eu de poussée de lait de suite. J’ai donc donné la première tétée avec du lait pour bébé félin. Ca a redonné de l’énergie à la petite qui tète à présent avec obstination. Espérons qu’elle ait du lait, sinon ça va être biberon toutes les 4 heures!!!
En primeur: les premières photos!



Orphée revenu des enfers

Histoires de bêtes Posted on 16/07/2009 16:23

Orphée avait à nouveau disparu fin juin. Je l’ai appelé pendant une semaine, en vain. Même que les voisins commençaient a en avoir marre d’entendre mes appels tous les soirs…
J’ai été voir aux deux endroits où peuvent être coincés les chats. Rien.
J’ai mis des avis avec photo dans toutes les boîtes du pâté de maison. Rien.
Je ne le « sentais » plus. Le contact semblait rompu.

Tous les jours je pensais à Orphée. Pendant mon stage de dessin j’allais écouter le vent dans les arbres de la cour comme il m’avait appris à le faire lors de nos moments privilégiés au jardin.

La semaine dernière, une dame qui habite en bas de la rue en face m’a appelé, me disant que ça sentait le pipi de chat chez elle et que ses deux chattes étaient propres. Elle se demandait si Orphée ne pouvait pas être passé par là, même si elle n’avait rien vu et si ses chattes n’avaient pas réagi à un intrus.
Ce gentil coup de fil fut comme le déclic qu’il ne fallait peut-être pas tout à fait désespérer.

Contre toute raison (après presque trois semaines, au mieux il s’est retrouvé une maison. Au pire…) cela fait quelques jours que je « cherchais » Orphée en dehors du bloc.
Sortir les chiens le soir pour eux d’abord, mais aussi pour laisser une trace odeur de la maison. Hier avec Loki, je suis descendue vers la rue de Savoie et pas montée comme d’habitude.
Depuis lundi, en passant dans la rue, je l’appelais mentalement très fort. En revenant du Moeder mardi nuit j’avais été jeter un coup d’oeil dans les caves de la maison vide au coin.
Hier nuit, un peu après deux heures, me prend subitement le besoin de sortir, une véritable urgence que j’ai traduite en « aller boire le dernier verre au Moeder » qui ferme vers trois heures. Ca ne m’arrive
jamais. J’ai même hésité en trouvant ça absurde, trop tard, mais il y
avait quelque chose qui me poussait à sortir « maintenant »… Quand j’ai tourné le coin de la rue, j’ai vu une queue disparaître sous une voiture. J’étais sûre que c’était Orphée.
Je me suis couchée par terre et je l’ai appelé… Ah le discours d’Orphée! Avec un ton de reproche et de soulagement malgré tout. Il ne bougeait pas de « dedans » la voiture. Je me suis assise en me demandant quoi faire et tout d’un coup il a déboulé en ronronnant et en se collant contre moi… On a fait des câlins, j’ai doucement ouvert la petite poche de mon sac où je mets mes clefs et j’ai pris Orphée dans mes bras en marchant très doucement, très calmement jusqu’à la maison. En lui parlant, en le caressant, en l’embrasant. Il n’arrêtait pas de ronronner… Je lui ai donné à manger au rez-de-chaussée, là où mangent tous mes fauves, puis je suis descendue avec lui pour le mettre au calme.
Parce qu’au niveau stress avec les chiens et les autres (surtout Korrigan) tout est à refaire, si pas pire.
Mais clairement, le lien avec moi, même au bout de trois semaines, est bien là. C’est le moins que l’on puisse dire! Il a passé toute la nuit avec moi.

Je devrais décidément plus me fier à mes intuitions, même si elles sont « ténues », Elles sont là. Et ma foutue raison raisonne mal, en général. Plutôt décourageante dans la perte d’un chat, la raison.

Comment mon baroudeur s’est-il à nouveau retrouvé à la rue? Pour sortir, il suffit d’une issue ouverte derrière et d’une fenêtre ouverte à l’avant et c’est fait. Il est blessé tout le long du milieu du dos, comme s’il s’était éraflé en passant sous une « pique »: il y en a beaucoup aux fenêtres des sous-sols ou caves. Les poils sont partis devant et il a une une blessure ouverte vers l’arrière, là où il est le plus « épais ». En la désinfectant j’ai constaté que c’est récent. Ce qui corrobore mon timing intuitif…

Alors que me réserve encore Orphée?
Là, je n’en sais rien, mais notre aventure commune continue et j’en suis vraiment très heureuse!



La ballade d’Orphée

Histoires de bêtes Posted on 17/06/2009 01:36

Il était une fois un chat qui s’était fait adopter. Dûment tatoué, appelé Robin, il aurait dû vivre sa vie de beau gros matou tigré en toute quiétude.
Mais il n’y aurait pas d’histoire si c’était le cas…

Pour moi, elle débute un lundi par la disparition de Barrfind et Korrigan dans la nuit. Deux d’un coup, ça fait beaucoup…
Dans les jardins enclos de murs, les voix des chats résonnent étrangement. Il est difficile de savoir où ils se trouvent. C’est là que l’expérience joue : la connaissance des jardins d’où ils ne savent pas sortir et celle des habitants des maisons adjacentes, habitués à voir débarquer la voisine en quête de ses minets.
Et de un : je récupère Barrfind mardi à minuit passé dans une maison plus haut dans la rue où habitent des étudiants. On l’avait vu rentrer et il s’était planqué dans la cave… Classique. Déposé sur le mur, il miaule à qui mieux mieux pour répondre à son copain qui est toujours coincé je ne sais où… Mais il est très tard et je ne peux pas ameuter tout le quartier sous prétexte de délivrer Korrigan.
Le lendemain en journée, je n’entends plus rien. Je décide donc de faire le tour du quartier pour l’appeler de différents jardinets et localiser le fugueur. Rien.
Le soir, Philippe et moi décidons d’élargir le champ de nos investigations : autres maisons plus éloignées et enquête dans la rue. C’est ainsi qu’un voisin me dit avoir vu un chat tigré, dans la nuit de lundi à mardi, qui courrait en rue comme s’il cherchait un endroit où rentrer. Il me promet de venir sonner s’il le revoit. En bons nocturnes, nous savons l’heure des félins.
Rentrant, malgré tout, bredouilles à la maison en ce mercredi soir, un des habitants de la rue que j’ai prévenu plus tôt vient à notre rencontre. Korrigan est dans sa cave. Mais comment est-il tombé dans cette cour ? Trois mètres carrés en pointe, clos par les maisons et cinquante centimètre d’un mur de trois mètres de haut. Le tableau est d’une beauté sinistre : une carcasse de vélo a échoué là et un arbre tout frêle y cherche la lumière. Korrigan se terre. Et s’il ne vient pas immédiatement, les retrouvailles se scellent sur mes épaules en tétant mon oreille… gauche.
Tout le monde rentre à la maison, ce sont les retrouvailles et le tumulte ordinaire du va-et-vient des chiens et des chats au grand complet me semble bien doux…

Une fois encore, l’histoire aurait dû s’arrêter là. C’était sans compter sur l’opiniâtreté de mon autre voisin.
Vendredi vingt-trois heures trente, je m’apprête à aller me coucher à la vieille d’un week-end de travail. J’entends frapper au carreau, puis on sonne :
– On a vu votre chat.
– Ce n’est pas mon chat, mais j’arrive !
Et de m’armer du capte félin irrésistible pour celui qui faisait les poubelles : un bol avec des croquettes sonnantes et trébuchantes. Et le gros minet d’accourir, un peu inquiet malgré tout. Et moi assise sur le trottoir à amadouer le matou. J’appelle Philippe à la rescousse avec le panier à chat. Le matou ne fait pas trop de manière, mais se met, comme tous ses congénères, à hurler tandis qu’on le transporte.
Arrivés à la maison, les chiens sont envahissant à la hauteur de leur curiosité. On décide donc de descendre le rescapé de la rue en bas, dans la chambre, où il sera plus en paix. Et de lui apporter, bien sûr, de quoi se sustenter.
Il est minuit trente et une courte nuit m’attend, ponctuée de ronrons reconnaissants à côté de mon oreiller.
Le samedi, j’appelle les associations animales pour signaler ma trouvaille : une si belle et gentille grosse bête devrait vite retrouver son maître. Samedi soir, plus de gros chat… Je me couche la mort dans l’âme et je vais au travail le lendemain. Dix-neuf heures en deux jours en n’ayant presque jamais l’occasion de m’asseoir, mais j’aime ce que je fais : je m’occupe de gens vivant la précarité des chats égarés.
Le soir, toujours pas de matou. Je surmonte ma fatigue, j’imprime des petits avis de disparition expliquant brièvement mes circonstances : j’ai trouvé un chat que je veux à qui je veux rendre son chez lui.
Et qui dort sur mes jambes lorsque je me réveille le lundi ? Le gros matou, encore plus câlin. C’est malin… Bon, je dois aller au travail.
Le soir, je prends une photo de celui que j’ai décidé d’appeler Orphée, en attendant. J’avais un « o » qui me tournait dans la tête pour son nom… Mais il y en a des noms avec des « o ». Orphée lui convient et il me parle beaucoup quand je le prononce.
J’envoie la photo sur la toile et le voilà donc dûment signalé : il n’y a plus qu’à attendre. Bizarre quand même que personne ne le recherche sur les sites réservés aux chats perdus.
La semaine avance et je considère avec inquiétude le gros ventre d’Orphée. Et si ce n’était pas un mâle… Mercredi, course jusque chez mon vétérinaire : c’en est bien un, et, en plus, il est tatoué. Me voilà repartie dans l’espoir de le rendre à qui de droit. Le jeudi, je poste son tatouage (une lettre effacée avait échappé au vétérinaire, mais je l’avais bien devinée) aux associations de protection animale. Et le vendredi, je reçois une copie de la fiche de la propriétaire. Je l’appelle et une musique sans message résonne. Cela ne me dit rien qui vaille, d’autant plus que l’adresse mentionnée est à une dizaine de kilomètres de chez moi… Je téléphone alors à la fondation Prince Laurent et j’apprends que la personne qui a adopté « Robin » ne s’est plus manifestée depuis des années, après avoir abandonné deux autres animaux (ce qui est interdit lorsqu’on adopte un animal dans un refuge).
Mes rêves de retrouvailles s’effondrent. Il est clair que la personne, voire les personnes, qui a ensuite recueilli « Robin » n’a jamais pris la peine de le déclarer. D’ailleurs, en rue, aucune affiche de chat perdu n’est apparue après une semaine.

Une décision s’impose… tout comme s’est imposée l’impossibilité de rendre Orphée à la rue ou de le déposer dans un refuge. Quelle chance aurait un matou d’au moins six ans à se faire adopter à la veille des grands abandons des vacances. Et, avec lui, neuf chats, ça commence à faire vraiment beaucoup.
Vendredi soir, j’appelle le vétérinaire, et, de commun accord, pour parer au plus pressé, nous décidons de faire castrer Korrigan. En effet, c’est plus simple et moins onéreux que les deux filles.
Le sort de Korrigan est scellé.
Et Orphée de récidiver une fugue, vendredi soir. Il est tombé dans le jardin qui jouxte le mien et je le récupère dimanche au fond d’un kot. Rituellement déjà, il se jette sur les croquettes et me noie de paroles de chats et de câlins…

En ce mardi, j’ai récupéré un Korrigan en pleine forme.
Orphée semble avoir pris ses habitudes. S’il ne se risque toujours pas à monter à l’étage où sont les monstres de chiens, il sort la nuit pour rentrer au petit matin.

Pour sauver un chat qui n’était pas le mien, j’ai fait l’impasse sur mon désir de bébés chats. Mais comme le disait si bien une amie : Orphée est là, c’est une réalité, les petits, pas…


J’ai oublié de raconter pourquoi Orphée n’a pas retrouvé son nom d’origine: Robin.
D’abord, il répondait tout à fait bien à ce nouveau nom, c’est déjà signe qu’il lui parlait.
Ensuite, j’ai posé la question de quel nom finalement lui donner à Lucas, mon voisin de douze ans.
Il
a réfléchi puis m’a dit qu’il imaginait qu’il aurait pu être séparé
tout petit de ses parents qui lui avaient donné un nom. Il aurait été
élevé par d’autres personnes qui lui auraient donné un autre nom.
Après, il aurait retrouvé ses parents qui voudraient l’appeler du nom
qu’ils lui avaient donné, mais qui n’avait pas été le sien. Et de
conclure « et bien ça serait déjà tellement compliqué dans ma tête que
je ne voudrais pas qu’on me change de nom pour l’ancien ».
Et Robin devint vraiment Orphée…



Amours félines 2

Histoires de bêtes Posted on 24/05/2009 21:48

C’est pas juste… Korrigan avait dédaigné Mélusine, et voilà à présent qu’il comble Morigane… Il faut dire que la belle a été une vraie grande soeur attentionnée dès son arrivée…


27/05/09
Là j’ai comme un doute, finalement… On dirait que, malgré toutes les attentions de Korrigan, Morrigane cherche encore… Soupir! smiley



Amours félines

Histoires de bêtes Posted on 14/05/2009 02:05

Moi qui croyais que les chattes étaient fécondées dés que
1° elles étaient en chaleur
2° il y avait un mâle fonctionnel dans le coin

Hé bien, je crains m’être trompée jusque là.
Prenez petite Mélusine, un an et des poussières et actuellement en chaleur

Et Korrigan 8 mois depuis peu

Oui, le joli tigré là (Barrfind en arrière plan ne peut plus reproduire…)

Et bien… Et bien rien… Korrigan a bien fait quelques tentatives avant que les chaleurs de Mélusine ne soient flagrantes… Mais là, rien de rien… À part tomber 2 jours de suite dans le jardin du voisin dont il ne peut pas sortir sans qu’on ait recours à la grande échelle (pratique en pleine nuit!)
Ou alors… Ils me cachent (encore) quelque chose!

(N.B., tout le petit monde félin et canin est en photo à http://bestioles.larmededragon.be/)